GUILLAUME LÉVIS

PHOTOGRAPHE

Professionnellement je suis né à la télévision, dans les années 80, sur Antenne 2, avec les Enfants du Rock.
Puis j’ai grandi durant seize ans à Canal+ où je me sentais mieux que Nulle Part Ailleurs.
C’est là que ma caméra est devenue pour un temps piétonne.
Cela ne m’a pas empêché d’aimer les animaux et la nature à travers le monde, de l’Afrique à l’Asie ou aux Amériques, ni de me plonger dans l’Histoire grâce à la mémoire des lieux et des monuments.
C’est vrai, je pourrais habiter à Nice, mais ce serait un roman.
Ou Place Vendôme, mais seulement au 26, excusez du peu.
Et pourquoi ne suis-je pas resté en Polynésie ou en Guyane ?
Peut-être que ma place est aussi finalement au fond des théâtres, à côtés des clowns, à accompagner des acteurs ou à faire des portraits de gens inconnus.
Je sais qu’il me reste bien des surprises à découvrir encore.
J’ai toujours aimé et pratiqué la photographie, même si mon travail est de faire des films pour la télévision, des documentaires.
Une question de regard, une façon de rester les yeux ouverts, la nécessité de capter ce qui m’entoure.
Chez moi, c’est devenu une déformation; je ne peux être un jour, une heure, sans mon appareil. On me demande parfois si je ne dors pas avec.
Mon regard se promène en permanence, il ne sait faire autrement que de chercher autour de lui.

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